Les cultes domestiques à Rome.

Parmi les nombreux dieux auxquels on voue un culte à Rome, on peut noter les Lares et les Pénates. Les premiers servent avant tout à la protection d’un lieu donné, très souvent une maison, tandis que les seconds sont chargés de la protection du foyer et du garde-manger. Le culte aux Lares et aux Pénates est rendu dans le lararium (laraire en français), petit autel construit à l’entrée des maisons, dans lequel on met des offrandes et de la nourriture.

Texte 1 : Tibulle, Élégie X

Sed patrii seruate (participe parfait actif vocatif) Lares : aluistis et idem, servate

Cursarem uestros cum tener ante pedes.

Neu pudeat prisco uos esse e stipite factos:

Sic ueteris sedes incoluistis aui.

Tum melius tenuere fidem, cum paupere cultu

Stabat in exigua ligneus (en bois) aede (temple) deus.

Hic placatus erat, seu quis libauerat uua,

Seu dederat sanctae spicea serta comae,

Atque aliquis uoti compos liba ipse ferebat

Postque comes purum filia parua fauum.

______________________________________, sauvez-moi, vous qui m'avez nourri, lorsque, petit enfant, je courais à vos pieds. Ne rougissez pas d'être formés d'un vieux bois: c'est ainsi que vous habitiez l'antique demeure de mon aïeul. En effet, on vous consacrait _____________________________________________________________. On l'apaisait, soit en lui offrant une grappe de raisin, soit en ceignant d'une couronne d'épis sa chevelure sacrée, et celui dont le voeu avait été exaucé lui apportait lui-même des gâteaux, accompagné de sa petite fille qui tenait derrière lui un pur rayon de miel.

1. Traduisez les passages en gras (traduction en-dessous)

1. Quels éléments vus dans la présentation des lares retrouve-t-on ici ?

2. Quels verbes sont à l’imparfait dans ce texte ? Pouvez-vous donner la première personne du présent (à l’indicatif) ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais, Lares qui ont servi mes ancêtres, sauvez-moi, vous qui m'avez nourri, lorsque, petit enfant, je courais à vos pieds. Ne rougissez pas d'être formés d'un vieux bois: c'est ainsi que vous habitiez l'antique demeure de mon aïeul. En effet, on vous consacrait une plus grande foi, lorsque, avec un pauvre culte (=un culte fait avec peu de ressources, un culte de fortune), le dieu se tenait debout dans un temple en bois exigu. On l'apaisait, soit en lui offrant une grappe de raisin, soit en ceignant d'une couronne d'épis sa chevelure sacrée, et celui dont le voeu avait été exaucé lui apportait lui-même des gâteaux, accompagné de sa petite fille qui tenait derrière lui un pur rayon de miel.

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